Bienvenue dans les coulisses des Jeux
“Nous avons eu 7 mois pour developper un cheval qui doit parcourir 7 km en 14 mn au galop sur l’eau sans embarcation visible ”
Hugo - Constructeur Métal - 30 ans - Atelier Blam
“Nous avons crée la première flamme Olympique décarbonnée de l’Histoire”
Louen - Concepteur/Chaudronnier - 23 ans - Atelier Blam
“Nos tribunes Olympiques ont accueilli plus de 350 000 spectateurs”
Christiane - 50 ans - Métallière soudeuse - Master Industrie
“Nous avons fabriqué 1000 mascottes par jour dans notre manufacture à la Guerche-de-Bretagne en 2024”
Stéphanie - Couturière main sur le pôle finition - 51 ans - Doudou & Compagnie
“Après avoir été vice champion du monde et champion olympique en 2020, j’ai fini 4ème du saut en longueur avec cette aux JOP 2024”
Dimitri Pavadet - Athlète Paralympique - 36 ans - Lagarrigue Orthopédie
“Nos 8 couturières ont fabriqué plus de 1000 drapeaux et pavillons nautiques pour les compétitions de voile Olympique ”
Isabelle - Cheffe d’atelier couture - 55 ans - Dejean Drapeaux
“La difficulté de créer l’identité visuelle des Jeux, c’est de faire exister un évènement avant même qu’il n’ait lieu ”
Jean-Jacques - Direction de création - 42 ans - Wconran Design
“Plus de 1000 tonnes de déchets on été recyclés pour fabriquer nos 11 000 sièges ”
Sarah - Responsable de la marque - 36 ans - Le Pavé
Entreprises Olympiques : Les Héros derrière les Jeux
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Derrière la magie des cérémonies et la puissance des exploits, il y a des gestes.
Des mains qui soudent, cousent, dessinent, modèlent, impriment.
Des métiers. Des visages. Des histoires.
Pendant un an, j’ai parcouru la France à la rencontre de celles et ceux qui ont fabriqué les tribunes, les drapeaux, les mascottes, les podiums, la vasque olympique, les prothèses des athlètes ou encore l’identité visuelle de Paris 2024.
Chaque entreprise est ici présentée sous forme de triptyque photographique :
— Un détail : pour la matière, le geste, la technique ;
— Un portrait : pour l’humain, dans son environnement ;
— Une scène de travail : pour raconter l’instant, le lieu, le collectif.
À travers cette forme, j’ai voulu mettre en lumière les visages de ceux que l’on ne voit jamais à l’écran, sans qui rien n’aurait été possible.
Donner à ces travailleuses et travailleurs une lumière de plateau, une place de premier plan.
Ce projet est un hommage aux couturières, aux soudeurs, aux designers, aux imprimeurs, aux ouvriers, aux technicien.
Ces héros ordinaires qui ont accompli l’extraordinaire.
À leur expertise, leur engagement, leur part dans ce que le monde entier a regardé sans se demander d’où cela venait.
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Le projet “Entreprises Olympiques – Les héros derrière les Jeux” a été présenté pour la première fois au public les 22 & 23 novembre 2025, à Paris.
L’exposition a eu lieu à la Galerie des Coutures Saint-Gervais (Paris 3ᵉ), au cœur du Marais, et a rassemblé plusieurs centaines de visiteurs pendant deux jours : professionnels du monde de l’image, partenaires industriels, journalistes, élus, riverains, familles…
Les tirages, allant de 50×60 cm à 1m50 de large, ont permis de donner une véritable présence aux visages des Héros des Jeux.
L’exposition a marqué le lancement public du projet, qui poursuit désormais sa vie ailleurs : dans des galeries, festivals, institutions ou lieux atypiques sensibles à ces thématiques de transmission, de fierté du geste, et de mémoire des Jeux.
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On pourrait croire que tout a été pris sur le vif.
Mais chaque image a été pensée, composée, mise en scène.
Pour cette série, j’ai choisi de ralentir le rythme.
Tout a été réalisé en moyen format numérique, avec une optique argentique entièrement manuelle. Peu de photos par séance : pas de rafales, pas d’automatisme. Juste un trépied, une lumière, et du temps.
Le flash a été utilisé de manière systématique.
Pas pour figer, mais pour créer une lumière cinématographique : modeler les visages, souligner les gestes, isoler les matières.
Ce choix technique permettait de mettre en valeur les travailleuses et travailleurs dans leur environnement : leur donner une place de premier plan, une lumière digne d’un plateau, un rôle central dans l’histoire.
Une approche à la croisée du documentaire, du portrait et de la mise en scène.
Une esthétique sobre, mais exigeante, pour faire exister l’humain dans le cadre.